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Les muses abondent

  • Le retour


    De profil droit devant
    Hypnotisé par la ligne blanche la suivre sans attente
    Destin programmé
    Un battement d’aile dessine la ligne d’horizon
    Ses yeux reflètent les couleurs d’un ciel orageux
    Son mental roule, ses réflexions se bousculent et ses amours freinent
    Entre chien et loup l’écho des cris des corneilles
    Émerger de la nuit en marchant dans la rosée
    Je ne désire plus le pister.
     
     
     
     
    Innée la poétesse
     
    Date inconnu ?

  • Ébauche à peauf 'Innée

    D'un coup d’œil furtif
    Il prend place
    Ses pulsions lui sont propres
    Son image subtilement s’incarne
    L’essence de l’autre est à effet sous cutané
    Quand il s’éveille en moi
    Le cheval fougueux désire courir
    Sans attaches
    Hors d’haleine
    Une belle et longue chevauchée
    Libre
    Au travers l’immensité de l'autre

    Innée
    4 septembre 2008

  • Présence, rêve et intuition.

    Arrivage discret en bord de rive
    Vagues caressantes
    Éveillent les terminaisons nerveuses
    Fin mélange d’intelligence et d’audace
    Pouvoir extraordinaire de faire rêver

    En silence s’éloigner des attentes
    Retenir juste un peu le souffle
    Écrire à quatre mains
    Le dessein de deux corps aspirés et inspirés

    Bruine passagère
    Brise du matin
    Chaleur de nuit
    Orage électrique
    Au gré des éléments
    Vivre l’instant fragile
    D'une possible union indéfini


    Innée

    La langueur d'une promesse

  • Incantation

    Tu me libères

    Je te libère

    Tu m’aimes

    Je t’aime

    Tu m’embrasses

    Je t’embrasse

    Nous nous embrasons

    Tu écris

    J’écris

    Nous écrivons

    Tu vis

    Je vis

    Nous vivons simplement

    Loin

    Très loin

    Tellement loin

    Des standards amoureux

    Tu aspires

    J'aspire

    Nous aspirons à tout

    La ville

    Les forêts

    La mer

    La paix

    Une île où nul n’est perdu



    Dans le blanc de tes yeux

    Je me cache

    Dans le blanc de mes yeux

    Tu te cherches

    Même ici

    Je suis cachée

    Près d'ici

    Tu te cherches



    Nancy Bourdages
    13 septembre 2007 /08 decembre 2007

  • Clin d'oeil

    Madeline Kahn in Young Frankenstein de Mel Brooks 1974



    Je pensais à lui aujourd'hui tout en me baladant au travers des passants de la vente trottoir avec un léger sourire niais (qui ne me lâche pas depuis quelques jours) et je ne sais pas comment mon cerveau à fait le lien entre le film de Mel Brooks et lui mais grâce à Youtube j'ai retrouvé l'extrait où la dame découvre avec Frankenstein les doux mystères de la vie :O)

    Innée en congé

  • Quand l’imaginaire me libère

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    J’ai collé sur ton front un écriteaux :
    « Ne pas touchez ! »
    Je t’ai bien rangé dans le placard
    Refermé la porte
    Barré à double tours

    Le pied sur la pédale à couvercle ouvert
    Dans ma main
    Je fixe la clef
    J’ai perdu pied
    Et refermé ma main
    Demain…
    Je la jetterai , demain.
    Il paraît que le cerveau humain n’enregistre pas les « ne pas » ?
    La belle affaire
    Je suis dans la merde.
    22 h 30
    Je vais aller me coucher

    4 h 32 du matin
    Insomnie
    En ouvrant les yeux
    Je pense à toi
    J’ouvre la porte du placard
    Tu as toujours cet osti de sourire
    « Tabarnak pu capabe ! »
    J’arrache l’écriteaux
    Je tire sur ta manche de chemise
    « Sors de là ! »
    « Allez va-t-en !»

    Enfin mon imaginaire est capable de te faire partir
    Je te vois de dos
    Youppi !

    « Aïe ! Attends »
    Il se retourne et toujours ce maudit sourire.
    Donnes-moi ta bière
    « Come on » pas à 5 h 00 de matin
    Tu es encore en état de choc
    Tu as, à peine, pleuré ton drame.
    Arrête
    Là debout dans ton axe
    Attends dans le silence des étoiles
    Laisse les torrents de peines opérer ta libération
    Tu es plein de vie et d'histoire à inventer
    Tu as les reins solides
    Mais pourquoi leurs faire encaisser ta fuite.

    Tu es un scanner d’âme
    Je le sais
    Je connais le calvaire de cet insoutenable don
    Une fois que ta tempête sera passé
    Prends soin de la belle
    C’est une elle précieuse

    Pouf ! Disparu !
    Merci la vie
    J'ai perdu la clef
    Je retourne me coucher



    Innée

    5 h 27
    14 août au matin

  • Mi-figue, mi-raisin vs Mi-fiction, mi-réel

    Mon père délivrez-moi de ce sourire

    La première fois
    Sans aucune image
    Une agglomération de mots
    à mon insu a crée un passage

    La deuxième fois
    Une image floue
    Mais suffisamment belle pour prendre tout un fond d'écran
    Premier négatif du dit sourire

    La troisième fois
    Sans savoir se qu'il était
    Le sourire de l'inconnu a interrompu la conversation en cours
    Laissant derrière lui un sentiment de déjà vue.

    La quatrième fois
    Entre deux -cul sec-
    Une reconnaissance éclaire
    Coup de vent dégrisant

    La cinquième fois
    Sans crier garde il m'a salué
    En prononçant mon prénom
    Mon cœur a pris le large

    Mon père protégez-moi des béguins
    Je suis un vieux rafiot en berne de l'amour
    Je ne suis pas prête pour la saison des - kik -
    Je n'ai ni la force d'encaisser un non douloureux
    Ni la témérité d'accueillir un oui épeurant.

    Mon père protégez-moi de l'amour
    Conservez-moi encore dans cette zone de confort
    Où le travail et les joies amicales prennent le dessus
    De grâce effacez de ma mémoire ce sourire qui me poursuit sans cesse
    Tels les posters de star dans une chambre d'adolescente
    Son sourire tapisse tout l'intérieur de ma boîte crânienne
    Donnez-moi un chapelet de lucidité
    Pour me libérer de ce sourire capable de faire fondre putes et pucelles

    Amen

    Innée en plein désert face au mirage

  • Séducteur sans image

    Poète de la platitude
    Maître en transparence
    Septique heureux
    Cartésien ludique
    Porte le faux en aversion
    Abdique devant les illusions d’optiques
    Fantasme sur la simplicité

    Désœuvrement sciemment calculé
    Inconfort circonstancielle
    S’esquive devant la peur du rejet
    Sans le vouloir
    Gagne du terrain
    Sur le bord du vide
    S’assoit et observe

    Étonné d’être
    Lu
    Perçu
    Attendu
    Son blason est d’or
    Sa vision est biaisée
    Que par lui-même


    Innée 06 décembre 2006

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  • Chasseur


    Chasseur dans l’âme
    Il m’intrigue
    Est-il
    Braconnier ou trappeur ?
    Préfère t-il
    La battue ou la traque ?
    Est-il un chasseur de têtes ?

    Est-il las de ses tableaux de chasse ?
    Hallucinations démentielles
    Devenir une tête vide dans son salon
    Vision intenable au mur

    Poursuite infernale
    Chasse fantastique
    Féru de ce sport
    Je fais le guet à l’orée des bois
    Éveiller l’instinct du chasseur
    J’attends en douce

    Il possède le pouvoir
    Je le crains
    Je possède des pouvoirs
    Je l'effraie


    En plein jour
    Au milieu de la clairière
    Je n’ai qu’une envie
    For huer du cor


    Innée
    Avril 2001/Avril 2006

  • Matin vague

    À la levée du jour
    une sensation de pieds nues
    Sur la terre fraîche
    tel un coussin
    amortit la lourdeur de mes pas
    Allège ma démarche

    Inhabité
    Je l’ai cherché
    Ses traits se dissipent
    Dans la lumière du jour
    L'illusion cesse de me nourrir

    Je respire à fond

    Dans la totale absence
    Je peux encore l'écrire
    Même dans le vide absent
    Il est présent

    Innée
    mai 2001/juin 2006

  • Le calme après la tempête

    Le silence me dérange
    Comme le mauvais temps
    Je compose avec l’ imperméable indifférence
    j’ anéantis l’irrévocable vérité
    Je possède des nerfs d’acier
    Avec ce don poétique
    Je me suis mise dans un piège d’attente
    Je demeure immuable
    Calmement je déchiquette chaque image mentale de toi
    Je te défais sans scrupule
    Ma peau avant la tienne
    Ma vie avant la tienne
    Je réintègre mes appartements
    Je déménage mes rêves éveillés

    Juste avant la mort
    Je vais garder mes épaules à la bonne place
    Là où tu les préfères
    À six pouces au dessus du sol
    Tu n’es pas mon amour
    Tu ne le seras jamais

    J’enterre l’utopie que tu représentes

    Innée
    02 juin 2001
    Extrait de : Dépassionner pour croître

  • Revers

    L’aimer dans le revers du masque
    Là où il est égoïste, indomptable et prisonnier

    Je désire
    Défaire un couple avec lui
    Tenter l’inconnu
    Essayer l’inconcevable
    Réinventer
    Créer une union
    Sur mesure démesurée
    Dans la vision de l’autre
    Découvrir une individualité collective

    L’aimer dans le revers du masque
    Là où il est silencieux dur et amer


    Innée
    19 avril 2001