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Autoportrait

  • Lumière et espérance.


    Je m'aime et j'espère de vivre suffisamment vieille pour rattraper tout le temps que j'ai perdu à m'enterrer vivante.

    Sérieusement vôtre

    Nancy Bourdages le génie sous-jacent d'Innée

  • Une petite vite

    Ne vous approchez pas de mes côtes, je suis mOnstruée!


    Une fille ben crampée...

  • Les mots d’ordre pour ce dimanche pluvieux

    Redresser la colonne
    Réchauffer les muscles de la volonté
    Fouetter le moral
    Retrouver son équanimité
    Réajuster le tir
    Aimer le silence
    Récupérer l’espoir
    Réintégrer ses appartements

  • Depuis toujours je renie cette part en moi.

    J’ai tout fait pour la modifier
    J’ai parfois craché dessus en ouvrant mes jambes par un acte de la volonté.
    J’ai tout fait pour l’enrayer.
    J’ai parfois fait un homme de moi et y est prêté que mon corps
    J’étouffais la romantique

    Extrait d’un carnet honteux :

    … il n’y a rien à dire

    Quand tu es là

    Juste là

    Sans raison

    Je suis profondément heureuse

    Avec toi la lune peut bien demeurer là où elle est.


    Nancy une romantique à ses heures.

  • Lumière

    Un dimanche matin comme je les aime où rien n’est prévu à l’horaire. J’ai repris très maladroitement mon amour de la couleur avec mes crayons de cire, mes pinceaux et l’acrylique durant le long congé pascal. Je me doutais bien que mes gestes seraient gauches. J’ai réussis une genre de chiure de merde mais le premier geste a éveillé mon instinct d’artiste. La preuve, tout à l’heure à mon ordinateur pendant que je bizounnais mon retour sur Facebook (en français s.v.p), j’ai remarqué comment la lumière était belle dans mon studio. Quand je cesse de tout rationaliser et devient observatrice mon cerveau se transforme en capteur de matière et amasse toutes sortes d’informations. Je suis enfin dans la zone que je préfère dans ma cervelle : La création, celle qui te suit dans toutes les sphères de la vie.

    tu pleures avec
    tu manges avec
    tu dors avec
    tu te réveilles avec
    tu gueules avec
    tu aimes avec

    C’est une job à temps plein
    Le vent vient de tourner…

    Nancy Bourdages

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    P.S. : La lumière est belle mais la vitre est sale :O)

  • Retranscription d'une tranche de vie.

    17 mars 2008 , montréal

    Il est 18 h 15 et je suis loin du phare

    J’écris en urgence sur un bout de papier trouvé dans le fond de mon Cocotte. J’ai rendez-vous avec une psychologue à 19 h 00. Comme je n’avais pas le temps de me rendre au monastère pour manger avant de la rencontrer, j’ai arrêté ici dans ce café.

    Derrière moi deux grandes photos, à ma droite Jutra et à ma gauche Nelligan. Belle projection moi assisse à cette table mangeant un hot dog européen et ces deux géants disparus à hauteur d’épaules…et je rêve de transparence.

    Ironie du sort où j’accepte le sort avec ironie ?

    Que vais-je lui dire à cette femme ?

    Madame je me perds dans le film de ma vie. Dans les jours de chances j’obtiens un rôle secondaire sinon je n’y suis que figurante.

    Les hommes et leurs milles personnalités

    Les grands Charmants Loups troqueurs de cœurs et de corps.
    Les Gabler sur la cruise spécialisés en nuit torride
    Le Prince endormi rêvant à l’inaccessible belle au bois chauffant.
    Et j’en passe
    et le temps passe je dois y aller.

    Je m’en vais casser la glace…
    Comme je suis native du  Saguenay la vie pourra reprendre son cour uniquement quand lac aura calé.

    Nancy

  • Paroles de sorcière


    Parfois en retombant sur de vieux textes, je réalise qu'un redressement intérieur n'est pas simple, aisé et immédiat. 7 ans déjà que j'ai écrit cela et il est encore actuel. Purée ! Suis-je là seule à vivre de cette lenteur ?

    Nancy Bourdages


    Paroles de sorcière

    Je fais éruption
    Tel un volcan

    Je suis étonnée de posséder
    Des blessures familiales aussi ardentes
    Et qu’elles soient toujours en activités

    Le chemin de la paix filial est un incontournable calvaire
    J’accepte le combat
    Le temps presse mon amour m’attend
    Je ne suis pas prête comme d’habitude

    Consciemment impératif d’indiquer à mon inconscient
    Que l’époque où il demandait à mes amoureux
    De panser mes blessures d’enfance est terminée

    Dans un élan digne d’un chaman
    Je coupe dans le vide
    La tête du trop plein d’illusion

    Avec la rage de la dépassion
    J’entre dans un rite de passage
    Je sens la bête en moi qui porte l’infantile douleur
    Il y a longtemps que je la chasse
    Je la traquais toujours au pif

    Cette fois-ci
    Je la vois.
    Cette corps /rompu
    Cette Insidieuse.


    Infantile douleur !
    Tu m’entends ?
    Je vais te tuer de mon vivant
    Tu n’auras pas le privilège
    De partager ma tombe

    Je suis fatiguée
    Le combat est difficile
    Je m’en vais me reposer
    Je suis une guerrière au service de mon estime

    Il est là
    Il est mon égal

    Innée
    28 avril 2001

  • Il est moins une !

    Il reste que 24 heures avant que ma vie reprenne sa course folle
    Pas question de rompre le silence et de prendre la parole
    Juste savourer cette paix si volatile


    Innée Stimable tranquillité

  • Regard d'horizon

    Fermer portable et cellulaire
    Plier bagage
    Partir dans le silence du soleil couchant

    Ne plus prendre la voie à problème
    M'éloigner du trafic d'idées
    Quitter les mirages qu'offrent les visages

    Aller en ce lieu
    Opérer une véritable ouverture
    Revenir, mine de rien, transformer


    Innée

    Un moment donné, je reviendrais...

  • Extirper de ma psyché

    L'homme image
    Objet sans valeur
    Paroles vides de sens
    Fieffé séducteur

    Décapante réalité
    Couper dans cette Faust amitié
    Sa tête vient de tomber du billot
    Méphistophélès n'est rien sans sa proie.


    Je désire l'homme à la beauté unique
    Celle que le temps ne peut détériorer.
    En attendant son arrivé dans mon existence
    Je retourne en ville festoyer avec les poètes,
    les écrivains et les bonnes âmes honnêtes
    et également me reposer au Phare.


    Innée


    Mes assises ont tenues le coup 8 oct 2007

  • Mes vers libres s'enfoncent

    Quand je dépose ma carapace pour écrire
    Au milieu de cette ville bruyante et grouillante de vie
    Mon corps devient un monastère urbain

    Mettre au monde l’œuvre avenir
    Illettrée des temps modernes
    Je bûche à l’ombre de mon ignorance


    Faire diversion
    Sous de faux papillons, je me cache

    La bouche grande ouverte de silence, je cris

    À pleins poumons, je crache l’amour

    Mes yeux ne perçoivent que le beau

    Je reconnais que la lumière des regards

    Mes vers libres s'enfoncent

    Le noir existe

    Innée

    Dimanche soir

  • Du spirituel dans l'art

    Depuis des mois mon esprit revient sans cesse à un extrait que j’avais lu dans Du spirituel dans l’art de Kandinsky, où il parle de la responsabilité de l’artiste. Je fouille dans mes multiples boîtes puisse qu’une grande partie de mes biens est toujours et encore dans des boÎtes. Je fouille et ne trouve pas ce livre.
    Hier en passant devant Archambault dans le coin Des ailes de la mode -où les rondes sont bannies- J’ai acheté à nouveau l’essai de Kandinsky. La dernière édition à un titre modifié Du spirituel dans l’art et dans la peinture en particulier. Heureusement pour moi l’intérieur est intact. Je suis bénie car dans tous les Archambault il n'y a que trois exemplaires de disponibles, un ici et 2 autres sur Ste-Catherine. Une fois payé mes yeux cherchent rapidement et ma mémoire me suggère haut de page à gauche vers la fin. Exact page 202 en haut à gauche. Ouf! Trop intense, j’ai lu ce livre vers la fin de la vingtaine 28 /29 ans. Impressionnant la mémoire. 15 ans plus tard je relis ceci :

    …L’artiste n’est pas un enfant du dimanche de la vie : il n’a pas le droit de vivre sans devoir, il a une lourde tâche à accomplir, et c’est souvent sa croix. Il doit savoir que chacun de ses actes, chacune de ses sensations, chacune de ses pensées est le matériau impalpable, mais solide, d’où naissent ses œuvres et que, pour cela, il n’est pas libre dans sa vie, mais seulement dans l’art.
    Et il découle tout naturellement de tout cela que, comparé à celui qui est dépourvu de tout don artistique, l’artiste est triplement responsable : 1. il doit restituer le talent qui lui a été confié ; 2. ses actes, ses pensées, ses sensations, comme ceux de tout autre homme, contribuent à l’atmosphère spirituelle, de sorte qu’ils purifient ou empestent cette atmosphère, et 3. ces actes, pensées et sensations sont le matériau de ses œuvres qui agissent à leur tour sur l’atmosphère spirituelle…


    Je suis sans voix depuis hier…
    L’heure est venue pour moi de dire ce que j’ai à dire. Juste dire…

    Innée Exprimable

    Du spirituel dans l’art et dans la peinture en particulier
    De Wassily Kandinsky
    Aux éditions Denoël dans Folio essais

    1912 première édition