
Je tire sur les chants avant qu’ils s’écrient, qu’ils échouent sur les ailes du pigeon en plein vol, en plein élan vers l’endoit où se seraient trouvés les mots qui grattent à la porte d’une chambre condamnée à abriter les mélodies nées pour les accompagner. La dissonance dans la distance entre les deux saigne et coule et ma langue innondée flotte et cherche la surface à lécher qui n’absorbera pas qui laissera. Une mer lisse en lueurs et promesses rubis après la noyade des âges mal vécus.
Je n’ai plus que ce don qu’est d’aimer.
Miss Swan
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Lu dans la rosée du matinTsin 
 Le progrès
 
 Le soleil pointe le bout de son nez derrière les nuages.
 Réjouissez-vous de la beauté autour de vous.
 Votre force tranquille attirera la bonne personne.
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La classe des rouillesDes amas de couleurs intérieures 
 Des particules de vie détachables
 Des images repassées
 Des mots dénudés de ma peine
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Cet automne sera le printemps de ma vie
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Possible dialogue 4Possibles dialogues III 
 
 
 Bon !
 Qu’est-ce qui ne relève pas de l’interprétation ?
 je suis assise devant mon ordinateur encore une sainte fois
 Les yeux hagards
 Le teint livide
 Oui j’ai bu encore hier au Boudoir
 -Je crois que c’est néfaste pour moi de côtoyer les écrivains et les poètes
 Là évidemment j’ai le sourire fendu jusqu’aux oreilles –
 Je m'éloigne
 Je reviens au possible dialogue
 
 Bon !
 Qu’est-ce qui ne relève pas de l’interprétation ?
 Je suis assise devant mon ordinateur encore une sainte fois
 Les yeux hagards
 Le teint livide
 19 jours que je cogite
 19 jours à me casser les méninges
 Non mais c’est quoi cette question Harry ?
 Elle me fout les j’tons.
 Avec une telle question j’ai l’impression d’être
 « Un flocon de jambon en crâne »
 Ce n’est pas possible !!!
 Je délire
 Je voulais juste m’amuser
 Et me voilà au prise avec une question qui tend vers
 l’hémisphère gauche
 Votre amie qu’est-ce qu’elle voulait dire exactement par :
 « Que tu te laissais trop aller à l’interprétation »
 Premièrement avant d’essayer d’écrire quoi que se soit
 Qu’entend t-elle en utilisant le mot interpréter ?
 à comprendre ?
 à expliquer ?
 à deviner ?
 à fabuler ?
 Je sais. Je sais…
 Je suis dure de comprenette.
 Parce que je vous imagine très mal entrain de dire à une amie :
 « Hier sur le blog à Innée, j’ai lu un texte et j’ai l’impression qu’elle parle de moi. »
 Ce n’est pas votre genre ce type d’interprétation interrogative…
 De plus votre vision est faussée durant vos phases drabes.
 Avant de me poser la question :
 Qu’est-ce qui ne relève pas de l’interprétation ?
 Faudrait que je sache : Qu’est-ce que l’interprétation ?
 J’ai trouvé un texte qu’a pondu un professeur de l’université de Montréal
 Jean Grondin
 
 Pendant que vous lisez le texte:« Qu’est-ce que l’interprétation ? »
 Moi je vais poursuivre librement
 Écrire sans me casser la tête
 Un peu de folie.
 Dire n’importe quoi
 
 Personnellement j’adore fabuler
 J’extrapole avec joie
 J’imagine que tous les beaux textes sensibles sont pour moi
 Je m’endors en rêvassant que je suis (peut-être?) la muse de 2/3 poètes déchus
 J’ai développé l’art d’exagérer
 Comme le dit si bien mon amie Lou Lou
 « C’est sûr que j’exagère ! Je suis native du Saguenay- Lac-St-Jean ! »
 
 Mon hémisphère droit vous donne sa langue au chat
 Dites-moi cher ami qu’avez-vous répondu à la question :
 « Qu’est-ce qui ne relève pas de l’interprétation ? »
 
 
 Innée Ficass
 
 P.S : Au Québec le mot drabe signifie :
 1. beige fade et terne.
 2. sans vie, sans relief, sans intérêt
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PhotographieAssise au bar 
 La lumière danse dans ma rousse.
 Mon regard bifurque...
 Dans l'encadrement
 De dos le poète inhale
 À cet instant précis
 J'aime la vie
 
 
 Innée hors de tout doute
- 
Les années de déréliction de Miron
 
 
 Quand j'ai un besoin urgent d'entendre la poésie et la voix Gaston Miron je prends cet album
 « La marche à l’amour ».
 En l’écoutant je transpose - ou transe pause - ma réalité
 Tellement qu'à la fin au bout de sa voix et de ses mots
 Je pleure debout dans le silence de mon humanité.
- 
Une petite vite.Il s’écrit de lui dire jamais : « Je t’aime » 
 
 Innée
- 
Et passe le tempsEntre une bière et une vodka 
 Rien de mieux que la franche camaraderie,
 
 Innée aux petites heures du matin ...
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Petite Nancy cogîteJe suis entrain de dormir 
 
 Petite Nancy me réveille
 
 Debout près de mon lit
 
 Je regarde l'heure 4 h 40
 
 Elle a une bouille rayonnante et moi je suis à chier
 
 Petit Nancy :
 
 Je veux faire des amas de couleurs intérieures avec certain de tes pseudo textes poétisés
 
 Grande Nancy :
 
 Tu me reveilles juste pour me dire ça ?
 
 5 jours que je ne sors pas en ville pour récupérer
 Et toi depuis 5 jours toutes les nuits te me sors du sommeil pour me parler de tes idées
 
 Je t'ai donné le droit de te coucher à l'heure que tu veux pas de m'épuiser
 
 C'est là que j'ai de la misère à t'assumer tu me consumes en entier avec tes créations
 
 Petite Nancy tu dois trouver ta liberté dans les limites que m'impose ma vie
 
 Je dois travailler pour t'offrir ton matériel et tu n'es pas seule à avoir des besoins
 
 Innée désire un portable neuf
 
 Sarah Burnout a trouvé son coach metteur à scène
 
 Nancy amasse mes sous pour son voyage en France
 
 NéoPoupoune à besoin de vêtements et de faux papillons
 
 Les soifs de liberté de la Joyeuse Galérienne demande également de l'argent
 
 Et moi la Grande Nancy je cherche un toit pour que nous fassions qu'une
 
 Alors va te coucher
 Ton idée est, quand même, géniale
 Mais va te coucher, s.v.p.
 Elle a disparu
 
 Je ferme la grosse Bertha et je retourne câliner Morphée
 
 
 
 Nancy Bourdages
 De plus en plus Phare et de moins en moins caché à l'arrière boutique
 
 
 Extrait de la 10 ième partie : L'unification (La gardienne du Phare)
- 
Quand l’imaginaire me libère 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 J’ai collé sur ton front un écriteaux :
 « Ne pas touchez ! »
 Je t’ai bien rangé dans le placard
 Refermé la porte
 Barré à double tours
 
 Le pied sur la pédale à couvercle ouvert
 Dans ma main
 Je fixe la clef
 J’ai perdu pied
 Et refermé ma main
 Demain…
 Je la jetterai , demain.
 Il paraît que le cerveau humain n’enregistre pas les « ne pas » ?
 La belle affaire
 Je suis dans la merde.
 22 h 30
 Je vais aller me coucher
 
 4 h 32 du matin
 Insomnie
 En ouvrant les yeux
 Je pense à toi
 J’ouvre la porte du placard
 Tu as toujours cet osti de sourire
 « Tabarnak pu capabe ! »
 J’arrache l’écriteaux
 Je tire sur ta manche de chemise
 « Sors de là ! »
 « Allez va-t-en !»
 
 Enfin mon imaginaire est capable de te faire partir
 Je te vois de dos
 Youppi !
 
 « Aïe ! Attends »
 Il se retourne et toujours ce maudit sourire.
 Donnes-moi ta bière
 « Come on » pas à 5 h 00 de matin
 Tu es encore en état de choc
 Tu as, à peine, pleuré ton drame.
 Arrête
 Là debout dans ton axe
 Attends dans le silence des étoiles
 Laisse les torrents de peines opérer ta libération
 Tu es plein de vie et d'histoire à inventer
 Tu as les reins solides
 Mais pourquoi leurs faire encaisser ta fuite.
 
 Tu es un scanner d’âme
 Je le sais
 Je connais le calvaire de cet insoutenable don
 Une fois que ta tempête sera passé
 Prends soin de la belle
 C’est une elle précieuse
 
 Pouf ! Disparu !
 Merci la vie
 J'ai perdu la clef
 Je retourne me coucher
 
 
 
 Innée
 
 5 h 27
 14 août au matin
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L'accès au PhareDepuis hier, il faut un code d'accès pour se diriger vers le phare. 
 Faites votre demande à bongrossens@hotmail.com
 
 
  
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Mes vers libres s'enfoncentQuand je dépose ma carapace pour écrire 
 Au milieu de cette ville bruyante et grouillante de vie
 Mon corps devient un monastère urbain
 Mettre au monde l’œuvre avenir
 Illettrée des temps modernes
 Je bûche à l’ombre de mon ignorance
 Faire diversion
 Sous de faux papillons, je me cache
 La bouche grande ouverte de silence, je crisÀ pleins poumons, je crache l’amour Mes yeux ne perçoivent que le beau Je reconnais que la lumière des regards Mes vers libres s'enfoncent Le noir existe Innée 
 Dimanche soir