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  • Séducteur sans image

    Poète de la platitude
    Maître en transparence
    Septique heureux
    Cartésien ludique
    Porte le faux en aversion
    Abdique devant les illusions d’optiques
    Fantasme sur la simplicité

    Désœuvrement sciemment calculé
    Inconfort circonstancielle
    S’esquive devant la peur du rejet
    Sans le vouloir
    Gagne du terrain
    Sur le bord du vide
    S’assoit et observe

    Étonné d’être
    Lu
    Perçu
    Attendu
    Son blason est d’or
    Sa vision est biaisée
    Que par lui-même


    Innée 06 décembre 2006

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  • Matin paisible

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    En ligne d'horizon
    Mes yeux l'imaginent
    Déjà amoureuse de l'océan
    Le vent murmure ses promesses
    Divine purifiée
    La traversée sera difficile
    Pour le dernier conquérant
    C'est le prix à payer
    Pour amerrir à cette île sacrée
    Découvrir à ciel ouvert
    La beauté unique de ce que je suis

    Le phare m'inspire
    Tant de bouteilles à la mer
    Dont l'unique espoir est d'être libéré
    Du lourd secret de leur créateur
    Silence en fond de mer

    La gardienne du Phare 7 octobre 2006

  • Quatre à quatre

    En réponse à l'invitation de Jack

    Les quatre livres de mon enfance :

    Petite enfance :

    Mon premier contact physique avec les livres fut l’Encyclopédie de la Jeunesse. De mémoire je crois que cette série était éditée par Sélection de lecture indigeste - expression lu , à une autre époque, dans Croc - Je l’ai allègrement barbouillé je présume que s’était ma frustration de ne pas savoir lire mdr. C’est beaucoup plus tard que je l’ai su. Un jour en fouillant dedans pour une recherche à l’école. J’ai demandé à ma mère qui avait dessiné tout ces petits bonhommes pas de corps. lol
    Tous les contes de Perrault lu par ma sœur Jacqueline, c’était l’époque où le méchant loup nous mangeait d’aplomb pour créer une peur paralysante et que Popeye le vrai marin fumait la pipe sans nous déranger de sa fumée secondaire.

    Primaire :

    Je me souviens de mon premier roman pour enfant mais plus du titre, je pense que c’était X le Gamin de Paris…Purée mon cerveau à des trous de gruyère. Des années plus tard j’ai tenté de le retracer par nostalgie mais en vain.

    Secondaire:

    Vers 12 ou 13 ans je m’inscris toute seule comme une grande à la bibliothèque municipale. Tout à fait par hasard je tombe sur la vie Georges Orwell. En voyant son visage sur la page couverture je ne sais pas pourquoi
    j’ai cru que c’était la biographie du p’tit maigre dans Harel et Hardy. J’ai poigné un nœud en arrivant chez-moi et j'ai, quand même, passé à travers la vie de cet écrivain et après j’ai lu 1984. Je me souviens juste que c’était ardu pour ma petite tête mais j’aimais ça et ma désillusion sur l’humanité venait de commencer .

    Ils sont "ben pareil" osto

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    Stan Harel

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    Georges Orwell







    Quand j’ai demandé à ma mère qu’est-ce que le mot totalitarisme voulait dire j’ai reçu comme réponse une bouche ouverte en suspension lol..
    ...Pas longtemps après nous avions un dictionnaire Flammarion avec une belle couverture rouge.

    Les quatre écrivains que je ne relirais plus :

    Je ne répondrais qu’en présence d’un avocat…

    Les quatre écrivains (parmi d'autres) que je relirais encore et encore :

    Stanley Péan entre autre Le tumulte de mon sang et Zombi Blues

    Hervé Bouchard avec Mailloux, histoires de novembre et de juin

    Zola particulièrement L’assommoir – Peut-être que pour mes vieux jours je me taperai la Généalogie des Rougon Machard J’en ai deux de lu il ne m’en reste que 19 mdr. J’ai un ami qui une fois rendu au dernier a tiré le livre à mi-chemin sur le mur Hé Hé car Zola il ne décrit pas juste les bonnes odeurs des festins… s’il décide qu’il y a massacre tu te fais éventrer sur place et pas un seul détail n’est omis ou négligé Hé Hé

    François Barcelo Moi, les parapluies... ( Polar très rigolo lecture idéale pour les vacances)


    Les quatre premiers livres de ma liste à lire :

    Parents et amis sont invités à y assister. De Hervé Bouchard – à lire -

    Bonheur Tatol de François Barcelo – à lire –

    A l’ombre de Sainte-Anne de Pierre Demers – à lire –

    Catéchèse de Patrick Brisebois – à lire –



    Les quatre livres que je suis en train de lire :

    Quand la science fait témoigner les morts de Guy Gauthier – Lecture de métro -

    J’accuse tout de monde-là d’en être de Noël Laflamme – Un essaie pamphlétaire –

    Sale temps pour être jeune ! de Denis F. Doyon – Pour le plaisir de lire avant de tomber dans les bras de Morphée-

    En poésie je me rattrape avec Robbert Fortin- découvert sur le site de Tony- et Madeleine Gagnon- je l’ai entendu pour la première fois au marché de la poésie dans le cadre de la soirée : Les voyantes de la nuit - Honte sur moi. Purée !


    Les quatre livres que j’emporterais sur une île déserte (forêt boréale choix personnel) :

    Un coffret des quatre recueils de Tony Tremblay – Pour les jours d’éther -

    Survivre : Comment vaincre en milieu hostile de Xavier Maniguet

    Gastronomie et Forêt de Jean-François Lacroix, Paul-É. Lambert et Christiane Gauthier
    – Toute question trouve un livre comme réponse –

    Et un dictionnaire Robert - histoire de garder la forme et la main –



    Je lance l’invitation à Carolinade :O)
    P.S : Tu peux prendre ton temps pour répondre, nous te savons bien occupée.

  • Bonne St-Jean-Baptiste !

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  • Turn off

    Jim Zeller à fond la caisse
    Journée où je fais uniquement RIEN et un peu de tout
    Sans contrainte
    Pour les urgences laissez une message dans ma boîte vocale

    Innée Ficass

  • Un leurre

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    Innée en mode été

  • Joyaux d'ailleurs

    Ce texte avait besoin d'un fond estival.

    dimanche, mai 27, 2007

    Les réserves


    medium_sky.jpgD’après la tonalité du cillement des cigales, au son, on devine la profondeur du champ de trèfle où elles profitent du soleil de juillet. Je laisse tomber mon vélo sur le côté du chemin. L’odeur de la chlorophylle est apaisante. J’aime passer mes journées ici, seul. Étendu sur le dos, je regarde défiler les nuages. Leurs formes évoquent tantôt un train, tantôt un avion, une fusée à la fin. Les anges vivent au Ciel. C’est ce qu’on répète. Le temps file. Il est déjà temps de rentrer. Le nœud se durcit déjà. Une nouvelle bulle opaque se formera, en attendant de revenir au cœur des vagues, de traverser cette mer d’été. Le temps des moissons reviendra et il faudra entrer sous terre à nouveau. Ces instants gravés serviront de réserves pour l’hiver à venir.

    Publié par Monsieur Le Fraternet à 21:33