À chaque lâcher prise
L’intensité augmente et monte d’un cran
Une seule alternative
La capitulation
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Je suis jalouse de tout les écrivains (Hommes et femmes confondus)
Ce n'est pas pour devenir écrivain qu'on écrit. C'est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour.
Christian Bobin -
Observation
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Lumière
Un dimanche matin comme je les aime où rien n’est prévu à l’horaire. J’ai repris très maladroitement mon amour de la couleur avec mes crayons de cire, mes pinceaux et l’acrylique durant le long congé pascal. Je me doutais bien que mes gestes seraient gauches. J’ai réussis une genre de chiure de merde mais le premier geste a éveillé mon instinct d’artiste. La preuve, tout à l’heure à mon ordinateur pendant que je bizounnais mon retour sur Facebook (en français s.v.p), j’ai remarqué comment la lumière était belle dans mon studio. Quand je cesse de tout rationaliser et devient observatrice mon cerveau se transforme en capteur de matière et amasse toutes sortes d’informations. Je suis enfin dans la zone que je préfère dans ma cervelle : La création, celle qui te suit dans toutes les sphères de la vie.
tu pleures avec
tu manges avec
tu dors avec
tu te réveilles avec
tu gueules avec
tu aimes avec
C’est une job à temps plein
Le vent vient de tourner…
Nancy Bourdages
P.S. : La lumière est belle mais la vitre est sale :O) -
P.S. : Le fond de l'air est frais
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Je t'aime
Plein de je t'aime faussement trash contreplaqués sur des murs impersonnelles. Aux travers des bières et des cul sec, ces je t'aime perdent en substance.
Bourdages
En lien avec l'exposition en cours au Boudoir -
Oui, parfois, je l'avoue que....
Je me sens vieille (genre vieux maquereau) quand je fantasme à jeun sur le Jeune Homme. :O)
Bourdages -
Joyeuses Pâques !
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Retranscription d'une tranche de vie.
17 mars 2008 , montréal
Il est 18 h 15 et je suis loin du phare
J’écris en urgence sur un bout de papier trouvé dans le fond de mon Cocotte. J’ai rendez-vous avec une psychologue à 19 h 00. Comme je n’avais pas le temps de me rendre au monastère pour manger avant de la rencontrer, j’ai arrêté ici dans ce café.
Derrière moi deux grandes photos, à ma droite Jutra et à ma gauche Nelligan. Belle projection moi assisse à cette table mangeant un hot dog européen et ces deux géants disparus à hauteur d’épaules…et je rêve de transparence.
Ironie du sort où j’accepte le sort avec ironie ?
Que vais-je lui dire à cette femme ?
Madame je me perds dans le film de ma vie. Dans les jours de chances j’obtiens un rôle secondaire sinon je n’y suis que figurante.
Les hommes et leurs milles personnalités
Les grands Charmants Loups troqueurs de cœurs et de corps.
Les Gabler sur la cruise spécialisés en nuit torride
Le Prince endormi rêvant à l’inaccessible belle au bois chauffant.
Et j’en passe et le temps passe je dois y aller.
Je m’en vais casser la glace…
Comme je suis native du Saguenay la vie pourra reprendre son cour uniquement quand lac aura calé.
Nancy -
C'tait 'ne fois une fille
D'urgence j'ai utilisé le frein à main
D'un coup sec ma bière a viré flat
Moment ordinaire et sans aplomb
Bourdages -
Dans l'arrière cour de Marraine
La nature en abstraction !
Photo Gertrude Bourdages
Hiver 2008 -
Paroles de sorcière
Parfois en retombant sur de vieux textes, je réalise qu'un redressement intérieur n'est pas simple, aisé et immédiat. 7 ans déjà que j'ai écrit cela et il est encore actuel. Purée ! Suis-je là seule à vivre de cette lenteur ?
Nancy Bourdages
Paroles de sorcière
Je fais éruption
Tel un volcan
Je suis étonnée de posséder
Des blessures familiales aussi ardentes
Et qu’elles soient toujours en activités
Le chemin de la paix filial est un incontournable calvaire
J’accepte le combat
Le temps presse mon amour m’attend
Je ne suis pas prête comme d’habitude
Consciemment impératif d’indiquer à mon inconscient
Que l’époque où il demandait à mes amoureux
De panser mes blessures d’enfance est terminée
Dans un élan digne d’un chaman
Je coupe dans le vide
La tête du trop plein d’illusion
Avec la rage de la dépassion
J’entre dans un rite de passage
Je sens la bête en moi qui porte l’infantile douleur
Il y a longtemps que je la chasse
Je la traquais toujours au pif
Cette fois-ci
Je la vois.
Cette corps /rompu
Cette Insidieuse.
Infantile douleur !
Tu m’entends ?
Je vais te tuer de mon vivant
Tu n’auras pas le privilège
De partager ma tombe
Je suis fatiguée
Le combat est difficile
Je m’en vais me reposer
Je suis une guerrière au service de mon estime
Il est là
Il est mon égal
Innée
28 avril 2001