Tête vacillante étendue au sol
Coulis de larmes mourantes dans un sable mouvant de vie
Le coeur carbure à l’essence
Mains libres et ouvertes
Les mots s’échappent de la censure
Enlever la peur de ce qui est
Nancy Bourdages
Monastère urbain
Commentaires
Parfois, je n'ose commenter,
Tellement c'est fort,
Tellement j'ai peur d'abîmer le texte!
"Coulis de larmes"! Fallait y penser,
Ceci dit, probable que ce coulis s'est matérialisé dans votre pensée et il a été facile de l'écrire...
Beaucoup d'ouverture et de naturel dans ce texte.
Bien à vous.
Harry Steed
" Les images poétiques sont des opérations de l'esprit humain dans la mesure où elles nous allègent, où elles nous soulèvent, où elles nous élèvent.
Elles n'ont qu'un axe de référence: l'axe vertical.
Elles sont essentiellement aériennes. Si une seule image du poème manque à remplir cette fonction d'allègement, le poème s'écrase, l'homme est rendu à son esclavage, la chaîne le blesse".
(Shelley)
Tes mots-flêches restent sans titre !
Probablement parce qu'ils suggèrent cent titres...