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Superficialité quand tu me tiens
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PERLES DE POLICIERS
Voici des perles... extraites de rapports de police publiées dans une revue annuelle de policiers...
- Il lui bottait le derrière à tour de bras
- Ayant perdu les deux bras, le conducteur
faisait de grands signes pour attirer
attention des autres automobilistes.
- Le mur avançait à grand pas vers le
véhicule.
- Personne n'ayant donné les ordres
nécessaires, il n'était pas difficile d'y
obéir.
- Le cadavre ne semblait pas en possession
de toutes ses facultés.
- Il est à noter que les deux véhicules sont
entrés en collision l'un avec l'autre
exactement le même jour.
- Le plaignant, visiblement en état
d'ébriété, prétendait s'appeler Jésus et
signa le formulaire d'une croix.
- L'homme qui était aussi sourd que son
épouse ne semblait pas s'entendre très bien
avec elle. Nous avons donc pu constater qu'il
n'y avait rien à constater.
- Ses explications étaient si embrouillées
que nous avons dû le relâcher, faute d'avoir
la preuve que nous pouvions comprendre ses
explications.
- C'est la pluie qui empêcha le policier de
s'apercevoir qu'il neigeait.
- L'homme nous raconta toute la vérité qui
n'était en fait qu'un tissu de mensonges.
- Pendant tout l'interrogatoire, l'homme n'a
cessé de nous dévisager avec ses propres
yeux.
- Maîtrisé par nos soins, l'homme s'est
enfui à toutes jambes, malgré sa jambe
artificielle qui s'était décroché.
- La tête ne lui tenait plus que par la peau
du derrière.
- Le défunt a formellement reconnu son
agresseur.
- La mer était sa terre natale.
- Le suspect étant sans domicile fixe, les
policiers purent le cueillir quand il sortit
enfin de chez lui
- L'homme avait suffisamment gardé la tête
froide pour ranger soigneusement les morceaux
du corps au congélateur
- Mort sur le coup, l'homme avait déjà été
victime d'un accident identique l'an dernier.
- Comme il devait être pris en charge au
plus vite par un asile d'aliénés, il a été
conduit au poste de police. -
Incantation
Tu me libères
Je te libère
Tu m’aimes
Je t’aime
Tu m’embrasses
Je t’embrasse
Nous nous embrasons
Tu écris
J’écris
Nous écrivons
Tu vis
Je vis
Nous vivons simplement
Loin
Très loin
Tellement loin
Des standards amoureux
Tu aspires
J'aspire
Nous aspirons à tout
La ville
Les forêts
La mer
La paix
Une île où nul n’est perdu
Dans le blanc de tes yeux
Je me cache
Dans le blanc de mes yeux
Tu te cherches
Même ici
Je suis cachée
Près d'ici
Tu te cherches
Nancy Bourdages
13 septembre 2007 /08 decembre 2007 -
Prise du je endormi
Je dors debout en écoutant les étoiles briller
Je rêve les yeux fermés, des paysages de couleurs intenses, dans le noir.
Je marche en pivotant sur moi-même dans le sens contraire de la terre.
Je vis de silence et d'inaction.
Je débarque le je de toute cette mascarade.
Reprise
Dors debout en écoutant les étoiles briller
Rêve des paysages aux couleurs intenses les yeux fermés dans le noir
Marche même en pivotant sur toi-même dans le sens contraire de la terre
Vis de silence et d'inaction
Débarque de cette mascarade -
En bout de ligne...
Je ne suis plus vraiment la même ou plutôt je suis, peut-être enfin, de plus en plus moi-même.
Nancy