Peine perdue


Suffit-il d'attendre pour savoir de quelle invention ... ?
Les étoiles passent, natives pour les yeux naïfs
Brillantes pour les cieux profonds d'une seule nuit,
Chétives pour le ciel qui précède les départs.

Suffit-il d'attendre pour prendre le chemin de l'autre route
Celle des étoiles fictives où dans le poudroiment des phosphènes derrière les paupières

Des cieux éphémères, tout plonge comme une pluie d'ondes.

Dans l'obscur derrière les mots se cachent ces poissons de fond d'un autre âge
Dans une mer de peine perdue ...


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Poétesse travestie
Actions ligotées
Vision trafiquée
Valise oubliée
Validation égarée



Innée fable juin 2006

Au milieu des éclats
De ciel bleu
En corps debout
Déchirure du cœur
Blessure d’estime
Massacre sentimental
Immuable réalité
Tout autour
Des miettes de bonheurs
Éparses
Une à une
Les ramasser

Avec la patience de l’archéologue
S’assurer d’avoir chaque pièce significative
Reconstruire la base de l’histoire

Au milieu des éclats
De ciel bleu
En corps ébranlé
De l’intérieur
Eau brûlante
Braise d’amour
L’espoir manque d’oxygène
Tout autour
Des miettes de bonheurs
Éparses
Une à une
Les ramasser



Innée 6 août 2006

Mille ans après sa mort
Quelqu’un trouvera son cœur
Il le tournera de tout bord tout côté
Il détectera une chaleur bienfaisante
Il observera une multitude de fossiles

Un fou rire d’amoureux à l’île Aux Grues
Une note perdue de Miles Davis
Un poême de Michel Garneau
Une perseïde captée à Laterrière
Un caillou appellé Pellan ramassé au Cap Jaseux
Des fragments de peine d'amour
Des visages d'hommes, de femmes et d’enfants
Des images de fleuve, de rivière et de court d’eau
Deux portraits de chat

Au centre en semi-transparence
Plein de parcours
Plein de rêves
Plein de poêmes en germe
Un tournesol
Un sou noir
Le plus spectaculaire sur ce cœur cristalisé
Ce sera sa teinte imprégnée d’espoir

Innée 22 août 2006

Tête renversée
Sous la voûte
Mon corps
En implosion
S’en perseïdes
Un plein d’étoiles


Innée

La verve est de retour.
Ça cogîte fort dans l'arrière boutique.
Demain le premier spécial du jour.

En réponse à No name...Tu as intérêt à m'envoyer ton cd tes belles chansons poétiques lol!!!
En réponse à Perrasite... La paresse est douce au coeur de l'Innée
En réponse à Harry ....Bouh!!!

Je suis devant mon écran
Je reviens à l'écriture
1 mois 1/2 d'errance
Le cerveau vide
Devant l'ordi j'ai toute qu'une bouille!
Une bouille à faire peur..lol

Innée

Une pensée d’outre terre de mon ami Normand.

Chère Nancy

C’est si facile de se croire un dieu
C’est si facile de croire que nous sommes morts
C’est si facile de se croire invincible
C’est si facile de prendre le chemin de la guerre
C’est si facile de se détruire
C’est si facile

C'est si facile de croire que l’on s’aime

C'est si facile de s'enlever le souffle
Dans des actes semblables à l’ivresse

C’est si difficile de trouver la paix en soi
C'est si difficile d'être en paix avec les autres
Choisis l’exigeant chemin de la paix
Je serai là pour toi
Je te l'ai dit de mon vivant
Tu es de la bonne terre
Tu réussiras
Tu verras
Écris et aime
Ma belle amie

Normand.

Innée/2001

P.S: Voilà! Le miracle et la force de l'écriture.
Cet ami est décédé en avril 1996. En 2001,
j'ai écrit ce texte parce que je m'ennuyais de lui.
Et aujourd'hui, journée où ses paroles seraient importantes,
je tombe sur ce texte dans mon ordinateur et cela me parle toujours.
Je vous le partage non pas pour sa beauté littéraire ( c'est très simple comme texte) mais bien comme preuve que tous le monde devrait écrire juste pour l'importance et l'impact que cela peut avoir sur notre santé mentale
Sur notre vision de la vie

Je bavarde à ton inconnu
Je parle dans le dos de ta parole
Et joue tout autour de tes lueurs cabotines
Je m'absente de ta plage rèche et blanche
Et le jour efface les limites de tes nuées
J'entends l'écho ...

Errance au retour de tes cris hors d'usage ...


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