Entre une bière et une vodka
Rien de mieux que la franche camaraderie,
Innée aux petites heures du matin ...
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Petite Nancy cogîte
Je suis entrain de dormir
Petite Nancy me réveille
Debout près de mon lit
Je regarde l'heure 4 h 40
Elle a une bouille rayonnante et moi je suis à chier
Petit Nancy :
Je veux faire des amas de couleurs intérieures avec certain de tes pseudo textes poétisés
Grande Nancy :
Tu me reveilles juste pour me dire ça ?
5 jours que je ne sors pas en ville pour récupérer
Et toi depuis 5 jours toutes les nuits te me sors du sommeil pour me parler de tes idées
Je t'ai donné le droit de te coucher à l'heure que tu veux pas de m'épuiser
C'est là que j'ai de la misère à t'assumer tu me consumes en entier avec tes créations
Petite Nancy tu dois trouver ta liberté dans les limites que m'impose ma vie
Je dois travailler pour t'offrir ton matériel et tu n'es pas seule à avoir des besoins
Innée désire un portable neuf
Sarah Burnout a trouvé son coach metteur à scène
Nancy amasse mes sous pour son voyage en France
NéoPoupoune à besoin de vêtements et de faux papillons
Les soifs de liberté de la Joyeuse Galérienne demande également de l'argent
Et moi la Grande Nancy je cherche un toit pour que nous fassions qu'une
Alors va te coucher
Ton idée est, quand même, géniale
Mais va te coucher, s.v.p.
Elle a disparu
Je ferme la grosse Bertha et je retourne câliner Morphée
Nancy Bourdages
De plus en plus Phare et de moins en moins caché à l'arrière boutique
Extrait de la 10 ième partie : L'unification (La gardienne du Phare) -
Quand l’imaginaire me libère
J’ai collé sur ton front un écriteaux :
« Ne pas touchez ! »
Je t’ai bien rangé dans le placard
Refermé la porte
Barré à double tours
Le pied sur la pédale à couvercle ouvert
Dans ma main
Je fixe la clef
J’ai perdu pied
Et refermé ma main
Demain…
Je la jetterai , demain.
Il paraît que le cerveau humain n’enregistre pas les « ne pas » ?
La belle affaire
Je suis dans la merde.
22 h 30
Je vais aller me coucher
4 h 32 du matin
Insomnie
En ouvrant les yeux
Je pense à toi
J’ouvre la porte du placard
Tu as toujours cet osti de sourire
« Tabarnak pu capabe ! »
J’arrache l’écriteaux
Je tire sur ta manche de chemise
« Sors de là ! »
« Allez va-t-en !»
Enfin mon imaginaire est capable de te faire partir
Je te vois de dos
Youppi !
« Aïe ! Attends »
Il se retourne et toujours ce maudit sourire.
Donnes-moi ta bière
« Come on » pas à 5 h 00 de matin
Tu es encore en état de choc
Tu as, à peine, pleuré ton drame.
Arrête
Là debout dans ton axe
Attends dans le silence des étoiles
Laisse les torrents de peines opérer ta libération
Tu es plein de vie et d'histoire à inventer
Tu as les reins solides
Mais pourquoi leurs faire encaisser ta fuite.
Tu es un scanner d’âme
Je le sais
Je connais le calvaire de cet insoutenable don
Une fois que ta tempête sera passé
Prends soin de la belle
C’est une elle précieuse
Pouf ! Disparu !
Merci la vie
J'ai perdu la clef
Je retourne me coucher
Innée
5 h 27
14 août au matin -
L'accès au Phare
Depuis hier, il faut un code d'accès pour se diriger vers le phare.
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