« Un enregistreur, je suis une cassette sur laquelle on enregistre. Ma vie est un peu un tunnel noir dans lequel j’avance une bougie à la main. J’écris dans la chair, mais tout s’oublie, se fane, s’estompe se délave. Tout s’écrit dans ma tête lorsque je marche, chaque pas s'efface. Je ne retrouve que quelques bribes, arrivé chez moi. Je suis une machine à écrire qui frappe dans le vide. Je n’ai plus d’encre, Une cartouche déchargée de poudre et de mémoire. »

Raskolnikov 5 mai 2006

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